Le beurrier à eau

Les meilleures tartines de Bretagne

Conseil d’utilisation pour le beurrier à eau.

Pour bien remplir son beurrier, il faut bien tasser le beurre ramolli au fond du couvercle en faisant bien attention de ne pas laisser de poches d’air.

Comme une boîte, il est composé de deux parties : la base où l’on verse de l’eau dans le fond et le couvercle haut qui, lui, est rempli de beurre.

Une fois fermé, le beurre est en contact avec l’eau. Ce système empêche l’oxydation et le beurre ne rancit pas.

C’est un moyen écologique qui permet de maintenir le beurre à température ambiante pour qu’il soit plus facilement tartinable.

Le beurrier à eau est un ancien système de conservation du beurre. Il aurait été conçu au XVIIIe siècle, donc bien avant le réfrigérateur. Ce pot permettait de conserver le beurre à l’abri de la lumière et de l’air ambiant.

Voilà du beurre parfait pour tartiner le pain chaud ou pour cuisiner. Il reste tendre sans pour autant fondre puisqu’il est quand même maintenu au frais par l’eau.

Le beurre se garde ainsi plusieurs semaines, sans prendre de goût ou d’odeur désagréables.

A vos tartines…

La poterie de Sandra

La poterie de Sandra

Sandra, fille de Phillipe, reprend le flambeau de la passion familiale avec la volonté de poursuivre la tradition familiale.

Nouveau départ

Philippe décidera de créer sa propre entreprise, également dans le village du fuilet.
Il fait le choix de poursuivre le savoir-faire des tourneurs de poterie de jardin. Vers 1990 il prendra un tournant dans sa production en décidant de développer une gamme de céramiques utilitaires. À ses côtés sa femme Fabienne ; elle jouera un rôle important dans la production, car elle assurera l’émaillage des pièces et la décoration.
Il formera sa fille Sandra, dès l’âge de 16 ans. Il lui transmettra le savoir-faire de ses ancêtres.
Cette aventure se poursuit en Bretagne pendant 2 ans.

La poursuite

Apres la guerre Maurice Vincent poursuivra seul son activité de potier. Il crée son entreprise de poterie de jardin. Tout en conservant son savoir-faire de tourneur, il développe son entreprise par l’industrialisation de pot fabriqué par des presses mécaniques.
Il poursuivra les pièces de jardins tournées, mais répondra également à la demande des charcutiers qui lui permettront de développer des séries de pièces utilitaires.
Ses deux fils le rejoignent dans son aventure. Jean François le succédera à la tête de son entreprise. Philippe sera quant à lui formé pour tourner.

Le commencement

François Vincent installe son atelier de potier dans le village du fuilet aux recoins. À cette époque le village est réputé pour ces poteries de jardin, il prend le parti de suivre la demande en se spécialisant dans cet art.
Tourneur de poterie de jardin, il forme également ses deux fils, Maurice et Paul.